Section régionale de la C.-B. - Administrateur à l’affiche : Dale Parker, F.ICD
Pourquoi je me suis joint à la section régionale de l’IAS – Quand j’ai commencé à siéger à des conseils d’administration au milieu des années 80, quelques grandes faillites d’entreprises s’étaient produites et soulevaient la question du rôle du conseil d’administration. La création de l’IAS était une initiative brillante et je voulais y prendre part. L’offre de programmes de perfectionnement est inégalée, et, grâce aux sections régionales, il favorise un réseautage efficace et le partage d’expériences. Les petits-déjeuners mensuels sont une occasion en or pour les administrateurs et administratrices et ceux et celles qui aspirent à des postes de gouvernance de choisir et de participer à des dossiers qui leur tiennent à cœur. Ayant fait partie de nombreux conseils d’administration d’organismes à but non lucratif, il est rassurant de savoir que ces organismes ont une égalité de chances de bénéficier de sessions adaptées à leurs besoins particuliers.
La leçon la plus importante que j’ai apprise au cours de mes mandats d’administrateur – Je pense que je n’étais pas le seul administrateur à hésiter à exprimer et défendre un point de vue indépendant. Ceux d’entre nous qui ont fait carrière en gestion avaient l’habitude de faire connaître leur avis lors de débats animés, tout en reconnaissant qu’il y avait un décideur final. En tant qu’administrateur, c’est différent : il y a recherche de consensus et, s’il n’est pas atteint, il faut alors procéder à un vote. Un membre du conseil peut donc aisément s’en remettre à la majorité. Pourtant, l’un des principaux motifs d’une nomination à un conseil est que nous formulions un avis indépendant en toute liberté d’expression. Ce faisant, les administrateurs doivent se poser ces questions : Est-ce que j’ai de l’expérience ou des connaissances particulières en la matière? Est-ce suffisamment important pour occuper du temps sachant que les ordres du jour sont invariablement serrés? Y ai-je suffisamment réfléchi? Ai-je fait les recherches nécessaires pour me préparer à expliquer succinctement mon point de vue, et est-ce que je veux tabler sur mon capital sympathie auprès de mes collègues? Je me souviens de fois où je n’ai pas persisté et où j’ai regretté par la suite de ne pas avoir défendu mon point de vue. Ces fois-là, j’ai manqué à mes obligations envers l’organisation. Il faut du courage pour être un administrateur efficace et cela vient avec une confiance qui se développe au fil du temps. Participer à des programmes de l’IAS avec ses pairs est un excellent moyen d’accélérer le processus.
La chose la plus difficile que j’aie jamais faite en tant qu’administrateur - Alors que j’étais PDG et administrateur sans droit de vote d’une agence créée par le gouvernement, il est devenu évident que le conseil d’administration était dysfonctionnel, non pas parce que les administrateurs étaient incompétents, mais parce qu’ils représentaient ouvertement des intérêts opposés. Bien que j’aie été nommé par le conseil, j’ai fini par demander au ministre responsable de l’écarter. Le gouvernement en a convenu et a remplacé le conseil par un comité indépendant. Cette décision n’a pas été très populaire auprès des parties prenantes, mais au cours de l’année qui a suivi, l’organisation s’est stabilisée et elle offre aujourd’hui un service hautement reconnu.